ACOUPHÈNES ET
SOPHROLOGIE
De l'oreille externe au système nerveux central :
L'oreille externe capte le son par le pavillon.
Les vibrations sonores parviennent au
tympan puis aux osselets, l'étrier transmet cette énergie mécanique à la cochlée. Sous cette impulsion, à
l'intérieur de la cochlée, des petites cellules ciliées se mettent à leur tour en mouvement* et permettent
la transformation de l'énergie mécanique en énergie électrique. L'influx nerveux ainsi créé chemine le long du nerf
auditif. Les informations parviennent
alors au cerveau, parmi elles, il existe une multitude de signaux sans intérêt
que le cerveau néglige, c'est la
" fonction filtre". Quand l'information est classée comme
signifiante, elle est, par contre, intégrée dans le cortex et le son est
perçu.
Dans la situation d'un patient
souffrant d'acouphènes, le cerveau ne joue plus ce rôle de filtre et prend en
compte un signal qu'il aurait du ignorer. Le système limbique (émotions) et le
système nerveux autonome (réactions neuro-végétatives) interfèrent alors dans
les niveaux de gêne ou d'intolérance vécus par le sujet. L'acouphène peut alors
se voir attribuer une connotation émotionnelle négative, voir aversive et
devenir lui-même agent stresseur, renforçant le processus de sa perception négative
dans la conscience. Une boucle s'installe avec comportements inadaptés.
Centres auditifs Système lymbique
Système nerveux autonome
Le travail sophrologique se fait au niveau d'intégration de la conscience,
niveau où le cerveau conceptuel perd de son impact :
Les pratiques permettent la gestion
des émotions et le réajustement des réactions du sujet face au stress, elles favorisent donc une meilleure
adaptation aux évènements du quotidien. Elles ont pour finalité l'habituation, cette capacité du cerveau
donnant au patient souffrant d'acouphènes, la possibilité de retrouver
bien être et qualité de vie.
"Ne plus subir, devenir Acteur de son mieux-être"
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